| Fête patronale.
Dernier dimanche de mai.
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| Traces de Contescourt dans le passé.
En 1123 le nom de Gundescort est cité dans des actes de
l'abbaye de Saint Quentin-en-l'Ile.
En 1135 le nom de Gondelcurt est cité dans des actes de
l'abbaye St Éloi de Noyon.
En 1139 le nom de Gondelcourt est cité aussi sous Innocent II à l'abbaye
Notre-Dame de Chauny.
En 1362 le nom du presbytère de Escondescourt (Cité à Noyon)
En 1380 le nom "Cura de Contescourt" église fondée
sous le vocable de Saint Amand (Saint Patron du village)
En 1384 le nom de Condescourt est cité dans des archives de
l'empire.
Autrefois ce village appartenait à la généralité de Soissons, du bailliage
de Saint-Quentin, des élection et diocèse de Noyon.
Le 20 mars 1476, ... Contescourt ne doit pas payer le droit de
"tonnelier" suite à une décision de juillet 1282.
En 1623, mesurage et déclaration du terroir de Castres et
Contescourt fait par Grégoire Laurence arpenteur.
En 1701 le 12 octobre et les jours suivants, Monsieur Jean Potier
arpenteur Royal, réalisa une splendide carte cadastrale des villages de
Castres, Contescourt et Giffecourt. (Travail remarquable pour l'époque)
Cette carte sur toile et en couleur (afin de pouvoir distinguer les terrains
suivant les propriétaires) est consultable aux archives départementale de
Laon sous le n° E275.
Il est dessiné sur cette carte dans la commune de Contescourt, une église
avec presbytère et 16 maisons.
Le 29 octobre 1753, procès verbal pour une querelle levée à
Contescourt au sujet de la danse.
Le 7 maij 1754, procès verbal contre ceux qui avaient dansé à la
préette (?) à la feste de Contescourt.
Le 29 décembre 1754, procès verbal contre un homme qui avait
refusé d'aller travailler à raccommoder la rue qui mène à l'église.
En 1871 le 19 janvier, les Prussiens (Colonel de Böcking) et les
Français (brigade Guislain) se rencontrèrent à Contescourt, les prussiens
firent une soixantaine de prisonniers dans le village.
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Étymologie/Toponymie de Contescourt.
Le nom de Contescourt, attesté sous la forme Gundescort en 1123, a pour
origine un nom d'homme germanique, Gundo (avec -s final issu de la déclinaison),
auquel est suffixé le mot latin corte, signifiant "domaine
rural".
Il s'agit d'une formation typique de l'époque franque (VIe-Xe siècles), au
cours de laquelle la colonisation germanique s'est accompagnée d'un défrichement
accru des campagnes ;la mise en valeur du sol par les tribus
germaniques a ainsi donné lieu à la création de noms désignant ces
nouveaux
domaines. Ces toponymes sont toujours formés à partir du nom du possesseur
du domaine, donc un patronyme germanique, auquel est joint un nom commun,
d'origine latine, signifiant "domaine rural".
Les trois noms les plus fréquemment utilisés dans ce cas sont : -villa,
qui a donné tous les noms modernes en -ville, -villare, qui à l'origine désignait
les dépendances de la ferme,(la "villa"), qui est passé ensuite
au sens de domaine, et qui a donné tous les noms modernes en -viller(s) ou
-villier(s), et enfin -curtis, contraction du latin cohors, devenu -corte
dans la langue populaire, et qui a donné tous les noms modernes en -court
; cet élément corte désignait à l'origine la cour de la ferme, sens
qu'il a conservé en français moderne ; par extension, le mot a fini par dénommer
les bâtiments ruraux entourant la cour, puis le domaine lui-même.
Ces informations ont été aimablement communiquées par l' I.G.N. (
Institut Géographique National)
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| La grande ferme du vieux village de Contescourt.
Comme signalé ci-dessus, dans l'étymologie du nom du village, il y a
toujours eu une ferme (cense) qui constituait l'activité principale du village.
Déjà en 1223, il est signalé, que Engelbert, abbé de Saint Quentin en
l'Isle donna à Guinfroid la terre de Bruili; sise à Contescourt, moyennant
un cens annuel de 18 deniers.
Également en 1223 rente de six septiers de terre située au dit
Condescourt payée par Quentin Quennet de Condescourt à Maistre Jean de
Mareuil Chanoine.
Avril 1341, Che sont les terres de la cense de Contescourt, lesquelles
furent mesurées et livrées à Jean Mignotte lejonne par Estienne Gongest
Canoine de Saint Quentin (15 muids, 4 septiers, 32 verges).
Le 23 janvier 1559, bail à ferme par MM du chapitre à Antoine Morel
maison, cense, estables, grange, jardin lieux et pourprir que l'on appelle
la cense de Contescourt 30 muids, 1 septiers, 30 verges. Bail pour 18 ans.
Les 16-17-19 et 20 maij 1588, mesurage des terres de la grande cense
de Contescourt, 33 muids, 2 septiers, 30 verges.
Le 15 mars 1715, deux déclarations de marché de la grande cense de
Contescourt tenue à la ferme par Jean Duplaquet et Jacques Blanchard
(laboureur) suivant arpentage de Jean Potier en 1701, 275 septiers deux
tiers au dit Blanchard à la qualité de 183 septiers 23 verges du dit
Duplaquet 21 septiers 53 verges.
Le 26 décembre 1774, bail de fermage à Claude Alliot de Contescourt
pour 12 septiers et soixante-six verges et quatre vingtième et demij de
verge faisant partie de la cense de Contescourt.
Le 14 mai 1792, contrat de vente à Marecat Fre de Contescourt de la ferme
appellée "la Grande Cense de Contescourt" de 167 setiers 9 verges
pour 33200 F, plus à la même date 19 setiers 52 verges pour 4000 F.
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| Anciennes mesures de surface.
1 muid = 12 setiers
1 setier = 45,0720 ares ou 4507,20 m2
1 verge = 12.76 ares ou 1276 m2
Exemple: 15 muids, 4 septiers (ou setiers), 32
verges
soit donc (15x12)+4=184 setiers, 32 verges
soit donc (184x4507,20) + (32x1276) = 870156,80m2 ou 87,01 ha.
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| Information sur l'ancien village en 1913.
Population: 116 habitants. -Fête patronale, dernier dimanche de mai.
Poste, télégraphe: Grugies.
Maire. - Carlier Fernand (Téléph. 9)
Adjoint. - Carlier Robert.
Curé. - X...
Institutrice. - Melle Lescail.
Garde champêtre. - Chevalier.
Gardes particuliers. - Démoulin, Dinaucourt.
Halte. - Essigny-le-Grand. 4 kilomètres.
Cafés - Epiciers. - Hennelin Ve, Proux-Carré.
Cultivateurs. - Carlier-Vinchon. (Téléph.9), Loyer.
Rentiers. - Dégieux Ve, Leroy-Fiot, Choquart Ve.
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| Quelques photos de l'ancien village avant 1914.
Ces vues sont tirées de cartes-postales détenues par Mme Morel dont le
père (Monsieur Wilbert) habitait l'ancien village de Contescourt.
Vous pouvez cliquer sur la miniature de la photo
pour l'agrandir et ensuite pour revenir sur cette page cliquez sur "Précédent"
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Vue sur village |
Vue sur village |
Route Grugies |
Pâture |
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Ouvriers champs |
Ouvrières champs |
Cultures |
Entrée ferme |
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Cour ferme |
Cour vaches |
Attelages |
Écuries |
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Chariots Granges |
Granges |
Jardin ferme |
Jardin ferme |
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Étang ferme |
Allée jardin |
Maison village |
Église Cimetière |
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Carlier- Vinchon |
Intérieur église |
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| Destruction de l'ancien village.
En examinant la carte figurant en en-tête de cette page, vous pourrez voir la situation du
"Vieux Contescourt", qui se situait à proximité des étangs.
Il ne reste plus rien de l'ancien village, à part des traces de l'ancien
cimetière, toutes les maisons et la ferme ont été détruites lors du
conflit de la grande guerre 1914 - 1918.
Comme signalé ci-dessous dans "Souvenirs d'invasion" de l'ancien
maire du village en 1914-1918, les premières destructions ont été faites
par les Allemands qui occupaient l'ancien village.
Ils ont fait sauter et brûler une partie de la ferme et des maisons entre
les 10 et 21 février 1917.
Par situation géographique, le village de Contescourt, a toujours été
situé durant le conflit de 1914-1918 entre les deux lignes de front "Franco-anglais"
et l'importante ligne de défense Allemande
"Hindenburg-Siegfried".
De 1917 à 1918 les offensives et contre-offensives se sont déroulées avec
Contescourt situé entre "le marteau et l'enclume", subissant les
bombardements des artilleries alliées et celles des Allemands.
Les principales dates de ces bombardements d'artillerie sont: le 04 Avril
1917, les 21 et 25 mars 1918, le 18 septembre 1918.
Le 21 septembre 1918, Contescourt est définitivement repris en territoire
allié, mais le village est complètement détruit et il ne sera plus jamais
reconstruit à cet endroit.
Les tirs de l'artillerie Allemande étaient effectués par des pièces de
77, 105, 150 et 210 dont les poids des projectiles étaient respectivement
de 7, 15, 40 et 120 kg.
Canon
Anglais à Holnon
Mortiers de 210 Allemand
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| Souvenirs d'invasion.
Ci-dessous l'extrait intégral d'un document manuscrit (6 pages)
rédigé par l'ancien maire de Contescourt en 1924.
C'est suite à la demande d'une enquête suggérée par le sous-préfet dans
les différentes communes de l'Aisne que ce texte a été rédigé.
L'original de ce document se trouve à la "Société Académique de
Saint-Quentin" qui m'en a aimablement fait une copie.
Canton de St Simon
Commune de Contescourt.
Souvenirs d'invasion.
1° Arrivée des Allemands, impression causée chez les habitants.
Dans la nuit du 28 au 29 Avril 1914, vers 11h1/2, on entend des coups de
fusil. Les Allemands (dont quelques éclaireurs avaient été vus par les
habitants) pénètrent dans le village. Ils arrivent dans ma ferme.
La maison d'habitation se trouvant au fond de la cour, l'entrée est gardée
par un concierge: Marcellin.
Cet homme déjà âgé, n'ouvrant pas assez vite est menacé du revolver des uhlans, poussé violemment et battu (ce malheureux est mort en 1917 des
suites de ces mauvais traitements).
Des lits ayant été préparés pour les ouvriers et ouvrières de la ferme
les ennemis croient qu'il y a des soldats français cachés, ils fouillent
tout et mettent l'habitation en pillage.
Les habitants du village effrayés s'étaient rassemblés les uns chez les
autres, ils sont obligés de rentrer chez eux, d'y servir l'ennemi qui part
le lendemain emportant tout ce qu'il peut.
Le calme renaît pendant un moment puis, le 13 septembre nouveau passage de
régiments débris de notre victoire de la Marne. Furieux d'avoir été
battus ils terrorisent tout le monde.
2000 hommes avec les chevaux et les canons sont logés dans ma ferme. A
minuit arrive un régiment d'infanterie demandant à loger. Je réponds que
c'est impossible, qu'il n'y a plus de place.
Mais le matin à 5h l'officier qui commande m'envoie chercher par 2 soldats
baïonnette au canon. Il me tient pendant 3 heures contre un mur, proférant
des menaces, disant, vous avez menti, obligé mes hommes à coucher dehors
quand il y avait encore de la place.
On m'entraîne et je me voyais fusillé. Finalement un officier qui avait
couché à la ferme intervient et, après discussion on me force à livrer
chevaux, avoine, moutons etc...
2° Faits historiques, évènements militaires et civils.
En octobre 1914 les Maires convoqués à Ham doivent livrés fusils,
bicyclettes, appareils téléphoniques etc...
On leur ordonne de faire la liste des hommes de 18 à 56 ans.
Ensuite on les oblige à rassembler les feuilles des contribuables et à
payer les Contributions de l'année.
C'est dans la grande salle du Crédit Lyonnais à St Quentin qu'il faut
verser les sommes soi-disant dues.
En décembre 1914 les jeunes gens de la commune âgés de 18 ans sont
emmenés prisonniers civils jusqu'à la fin de la guerre.
Alors, et sans arrêt, logement des troupes, ordres et réquisitions de
toutes sortes.
En mars 1917, le village de Contescourt est brûlé par l'ennemi.
3° Attitude des Allemands et des habitants pendant l'occupation.
Chaque Maire est rendu responsable de la plus petite négligence et du plus
petit manquement.
A tout instant des gendarmes viennent réquisitionner et faire perquisition
(Chez moi il restait un bout de fil téléphonique oublié par mégarde. Un
gendarme prétend que je communique avec les Français, me bouscule et me
jette sur une banquette ! )
Les Allemands se connaissent en vexations de toutes sortes.
Il faut livrer à la Commandature des objets de différentes nature: chaque
semaine des oeufs et du beurre. Des légumes, des fruits doivent être
donnés pour la table du Commandant. On réquisitionne non seulement du
bétail, du blé, de l'avoine mais ... des marrons d'Inde !! des
couvertures, des draps, de la vaisselle !
Chaque commune fournit chaque année des contributions de plus en plus
élevées et, à dates fixes, des sommes élevées pour la scierie de
Maissemy et la blanchisserie de la Biette.
Malheur au Maire qui ne trouvait pas assez d'argent pour payer les sommes
réclamées, il était emmené en prison jusqu'au moment où il avait fourni
ce qui lui était demandé.
Une étroite surveillance est exercée sur la culture.
Hommes, femmes et jeunes filles doivent travailler aux champs, surveillés
par des soldats allemands, et leur salaire m'incombe en qualité de Maire.
Des tableaux indiquant tout ce qui se trouve dans la commune doivent être
fournis chaque semaine.
Pendant longtemps j'avais réussi à cacher 500 quintaux d'avoine. Un jour
la cachette est découverte, je dois immédiatement me rendre à la
Commandature, comme un criminel. On me tient pendant 2 heures, on me menace,
on va m'emmener en Allemagne quand je réussis à tourner la difficulté en
démontrant que des zéros avaient été mal placés sur le tableau.
Un autre jour on découvre chez une habitante des poulettes non déclarées.
Nouvel appel à la Commandature, on me traite de voleur, on me rend
responsable en disant que je dois savoir ce qui se passe dans ma commune et
on me condamne à un mois de prison.
Ensuite c'est une lumière que des officiers prétendent voir dans le
clocher de l'église, ils m'accusent de faire faire par des hommes des
signaux aux aviateurs.
Ils me conduisent à l'église à minuit escorté de 2 soldats armés, me
font monter dans le clocher. On ne trouve personne. Alors on m'adosse contre
le mur en face de l'église pendant plusieurs heures. J'attendais là mon
départ pour l'Allemagne, sinon mon exécution. Tout à coup j'aperçois une
lumière à l'église: c'était la lumière d'une voisine qui se reflétait
dans les carreaux de l'église. Constatant le fait, on me relâche.
Mais je suis suspect, on perquisitionne sans cesse chez moi et jusque dans
mon caveau de famille qu'on bouleverse de fond en comble.
Période douloureuse, responsabilité effrayante qui va en s'accentuant
lorsque les Allemands préparent leur recul en octobre 1916. On fait sauter
les puits on abat les arbres, on affame les habitants, on prélève
d'énormes contributions.
4° Période d'évacuation.
Le 10 février 1917, à 4h du soir, ordre est donné à la population de se
préparer à partir le lendemain dès 8h du matin. Réunion sur la place.
Des uhlans à cheval, lance au poing font l'appel de tous les travailleurs:
hommes, femmes, jeunes filles à peine âgées de 15 ans. On les conduit à
pied, escortés des uhlans à la gare d'Essigny.le.Grand (par un froid
intense) on les met dans des wagons à bestiaux à destination de Maubeuge
où ils resteront jusqu'à l'armistice.
Là, la plupart des hommes sont envoyés en colonnes et forcés à des
travaux pénibles, on ne les nourrit presque pas.
L'un deux Léonard Degrave placé sur la voie ferrée est tué par un wagon.
Un autre Charles Thiébaut pour avoir désobéi est battu par les gendarmes,
enfermé dans une cave. Il meurt à l'hôpital de suites de ces mauvais
traitements.
On envoie les jeunes filles travailler au loin à la cueillette des fruits
et à d'autres choses. On est si peu nourri qu'on va prendre des betteraves
et même des orties (malgré la défense qui en était faite: les orties
même étaient réquisitionnées !)
Deux jeunes filles Rose Lizé et Thérèse Delanney meurent à Sous le Bois
des suites de privations.
Enfin c'est la délivrance, peindre la joie de tous au moment où les
armées alliées arrivent à Maubeuge est impossible. Un jeune homme du
village, Albert Sézille est malheureusement tué par une bombe, dans
Maubeuge.
L'autre partie de la population, vieillard et femmes chargées d'enfants
étaient restée dans le village pendant 10 jours avec les soldats chargés
d'incendier.
Ils voient sauté une partie de ma ferme, brûler le mobilier, creuser des entonnoirs
sur les routes, sauter les ponts. Ils se demandent ce qu'on va
faire d'eux lorsque le 21 février on les emmène à la gare d'Essigny, on
les tasse pêle-mêle dans des wagons à bestiaux qu'on ferme, on les y
laisse dans l'obscurité la plus complète. Impossible d'alimenter les
enfants. On les débarque à Pithon à 6h du soir (on était parti depuis le
matin à 9h1/2) dans les trous d'obus, dans une bouillie dont on ne pouvait
sortir. On les abandonne là jusque minuit (par un froid terrible). Enfin on
les loge dans des bergeries ouvertes à tous les vents, sur la paille ayant
servi aux troupes.
On leur distribue parcimonieusement un peu de ravitaillement. A partir du 10
mars plus de pain !
Les malheureux enfants, plus que les grandes personnes souffrent de la faim.
Tout manque !
Le 17 mars, sans prévenir, les Allemands font sauter les ponts de la
rivière et du canal, les rails du chemin de fer. La frayeur est à son
comble ! Dans la nuit du 18 au 19 mars 1917 des incendies sont allumés tout
autour.
Enfin le 19 à 8h du matin, grand émoi, on a vu des soldats français, dit
on ! En effet vers 10h on voit arriver des cavaliers français (une
cinquantaine) et quelques heures après des fantassins. Les Français ont
fait prisonniers quelques incendiaires qui, sous couvert de la croix rouge
étaient non loin de là. Ils les désarment sous les yeux enthousiasmés de
la population.
Des batteries volantes ayant été installées la population est exposée
aux balles (c'est pour préserver leur recul que les Allemands avaient
placé ainsi vieillards, femmes et enfants sur le front)
Nos soldats ravitaillent la population, organisent un service et le 1er
avril des automobiles évacuent vers l'intérieur tous ceux que l'ennemi
avaient ainsi placé sur le champ de bataille!
Le maire de Contescourt
F. Carlier
(cachet mairie)
29 octobre 1924
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Contescourt en l'an 2000.
Ci-dessous quelques vues du village actuel qui comporte, une ferme de
culture importante, une mairie, une église, une ancienne école
transformée en foyer rural et diverses habitations. Il n'y a plus de
commerce à Contescourt, le plus proche centre commercial étant à Gauchy.
Vous pouvez cliquer sur la miniature de la photo
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Mairie - Église |
Belle propriété |
Vue village |
Vue village |
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Vue ferme |
Entrée ferme |
Rue 14-18 ? |
Cimetière 18 ? |
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Je remercie toute personne qui posséderait des documents ou
photos du passé de Contescourt et qui voudrait bien me les communiquer pour
pouvoir les incorporer dans cette page.
Prière de prendre contact par E-mail. |